Close « Toutes mes idées sont en images », écrit Rousseau à la fin du livre IV des Confessions. Sans précédent dans la littérature, ce spectacle mental nous concerne tous car la scène du for intérieur est universelle. Écrire serait chercher l’idiome de ce qui reste là en souffrance, puisque le plus sensible est le moins dicible. « Il faudrait pour ce que j’ai à dire inventer un langage », dit encore Rousseau, qui pense en écrivain autant qu’il écrit en penseur. Il a cherché un langage qui creuserait le temps, une parole qui se souviendrait de la perte ; depuis le Discours sur les sciences et les arts jusqu’aux Rêveries du promeneur solitaire, cette œuvre nous parle de la profondeur d’oubli dans laquelle il faut descendre pour simplement accéder à la nature humaine. Ce chemin de ronde est un théâtre de mémoire.

Rousseau, le chemin de ronde

QRcode

Style de l'affect et mémoire dans l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau

« Toutes mes idées sont en images », écrit Rousseau à la fin du livre IV des Confessions. Sans précédent dans la littérature, ce spectacle mental nous concerne tous car la scène du for intérieur est universelle. Écrire serait chercher l’idiome de ce qui reste là en souffrance, puisque le plus sensib

Voir toute la description...

Auteur(s): Perrin, Jean-François

Editeur: Editions Hermann

Collection: Fictions pensantes

Année de Publication: 2014

pages: 476

Langue: Français

ISBN: 978-2-7056-8855-4

eISBN: 979-10-370-2433-6

ISSN: 2108-5994

« Toutes mes idées sont en images », écrit Rousseau à la fin du livre IV des Confessions. Sans précédent dans la littérature, ce spectacle mental nous concerne tous car la scène du for intérieur est universelle. Écrire serait chercher l’idiome de ce qui reste là en souffrance, puisque le plus sensib
« Toutes mes idées sont en images », écrit Rousseau à la fin du livre IV des Confessions. Sans précédent dans la littérature, ce spectacle mental nous concerne tous car la scène du for intérieur est universelle. Écrire serait chercher l’idiome de ce qui reste là en souffrance, puisque le plus sensible est le moins dicible. « Il faudrait pour ce que j’ai à dire inventer un langage », dit encore Rousseau, qui pense en écrivain autant qu’il écrit en penseur. Il a cherché un langage qui creuserait le temps, une parole qui se souviendrait de la perte ; depuis le Discours sur les sciences et les arts jusqu’aux Rêveries du promeneur solitaire, cette œuvre nous parle de la profondeur d’oubli dans laquelle il faut descendre pour simplement accéder à la nature humaine. Ce chemin de ronde est un théâtre de mémoire.

Voir toute la description...